Cette espèce exotique est considérée comme originaire d’Asie, et présente une tendance à devenir pantropicale et notamment à se répandre dans les néotropiques.
Guillaume Léotard l’avait décelé à Saül au mois d’août 2008 au sommet des monts Galbao, et elle avait été déterminée comme telle par Michel Boudrie (Cayenne/Limoges). Elle a ensuite été repérée en de nombreux points autour du village (piste Bélizon, crique Pelée, etc.) par les agents du PAG, en janvier 2016.
Elle présente une dynamique préoccupante et semble se naturaliser avec une facilité inquiétante. Elle pourrait potentiellement constituer une espèce invasive, et semble capable de progresser dans des milieux perturbés (chablis, zones déboisées mais humides), comme dans les zones soumises à des perturbations plus légères (berges de criques).
Elle semble d’apparition relativement récente, puisqu’elle est remarquable (2-3 m de hauteur), et n’est pas signalée par Mori et al. 2002. En conséquence, il s’avère pertinent d’opérer un suivi de sa progression.