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Le cadre général d’exercice de la police de l’environnement

La mise en œuvre effective des politiques publiques environnementales réclame, au-delà des nécessaires actions d’information, de sensibilisation et d’incitation, une police de l’environnement efficace, à la fois aux plans administratif et judiciaire
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Des problématiques telles que le renouvellement des ressources naturelles, le maintien et la restauration des espèces des habitats et des paysages, l’enrayement de l’érosion de la biodiversité et la limitation des pollutions passent par une police de l’environnement avec des prérogatives et des compétences techniques adaptées.

Les polices de l’environnement s’appuient sur deux dispositifs complémentaires : les outils de police administrative ont avant tout une vocation préventive, associée à un processus d’autorisation préalable, tandis que ceux de police judiciaire ont une vocation de dissuasion et de répression. Leur articulation intelligente et pragmatique est un déterminant essentiel de leur efficacité.

Au-delà des missions générales confiées à la gendarmerie nationale, les inspecteurs de l’environnement s’assurent du respect des réglementations relatives à la préservation des milieux naturels. Ils sont en poste dans les établissements publics et services déconcentrés de l’Etat en charge de la protection de l’environnement et disposent de compétences hautement spécialisées.