Comme chaque année à cette période, le conseil scientifique, instance consultative du parc national, a tenu sa seconde réunion plénière, en format hybride (11 membres en visioconférence et 8 membres en présentiel), les 5 et 6 décembre.
Concentrée sur les matinées (décalage horaire oblige !), et avec une majorité de membres en visioconférence, cette session est souvent très dense et exige des membres concentration, patience et discipline pour permettre des échanges fluides et constructifs.
La première matinée a été intégralement consacrée à l’évaluation à mi-parcours de la stratégie scientifique 2018-2028 du Parc. Sur la base d’un bilan de réalisation du plan d’actions de la stratégie ces cinq dernières années, les membres ont donc discuté, débattu, avec les équipes du Parc de la priorisation de certaines actions pour la suite de la mise en œuvre de la stratégie.
Un travail qui doit être poursuivi dans les prochains mois, afin de préciser la feuille de route des activités scientifiques de l’établissement pour les cinq prochaines années.
La seconde matinée a permis d’aborder d’autres sujets concernant la gouvernance du Parc, avec notamment la révision de la charte de l’établissement ou la réinstallation du Comité de vie locale.
Un bilan de la situation de l’orpaillage illégal sur le territoire du Parc a été présenté par notre responsable police. Et puis l’Emopi (l’État-major de lutte contre l'orpaillage et la pêche Illicites) est intervenu pour présenter la stratégie de l’État sur le sujet.
Enfin, la séance s’est terminée par un échange sur le sujet du changement climatique et la perspective de développer des collaborations avec le Brésil et notamment le Parc national des montagnes du Tumucumaque sur cette thématique.
