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Nouveau relevé du dispositif météo au mont Itoupé

Vie de l'établissement
On y suit les changements climatiques. Début octobre, une équipe s’est rendue sur le mont Itoupé – site de référence du parc national depuis 2010 – pour relever 14 capteurs de suivi de température et hygrométrie. La mission a aussi été l’occasion d’installer de nouveaux capteurs de mesure dans le sol …et d’entretenir l’air d’atterrissage.
mission itoupé 2023
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Chaque année, une mission est réalisée sur le mont Itoupé pour y relever le dispositif de suivi des paramètres météorologiques mis en place sur le site, afin de suivre les changements climatiques.

Durant cinq jours, sept agents du Parc amazonien, accompagnés d’Elodie Courtois, d’Enia, la référente du dispositif météo, ont relevé 14 capteurs dispersés sur le massif. Ils enregistrent la température et l’hygrométrie de l’air. De nouveaux capteurs de mesure dans le sol ont aussi pu être installés.

Même si la saison n’était pas la plus favorable, des prospections ont aussi été réalisées pour rechercher la fameuse grenouille Anomaloglossus dewynteri, connue uniquement d’Itoupé mais introuvable depuis 2017…

En revanche, les kwatas étaient au rendez-vous, avec de nombreuses observations, pendant toute la mission.

Ces dernières années, la repousse de la forêt rendait difficile les dépose en hélicoptère sur le site, la drop zone (aire d’atterrissage) se refermant progressivement. À l'occasion de ce déplacement pour les relevés, l’équipe en a profité pour rouvrir la zone d’atterrissage et les principaux layons du site.

 

Un observatoire des changements climatiques exceptionnel

Cela fait huit ans que le Parc a mis en place ce réseau de capteurs de température et d’hygrométrie au mont Itoupé. Renforcés par deux stations météo (mesurant davantage de paramètres) en 2017, sur le mont Itoupé. Site de référence du parc national depuis 2010, ce massif montagneux abrite une grande biodiversité et des habitats uniques (forêts de nuages) lui conférant un rôle de niche de refuge et ainsi d’observatoire des changements climatiques.

Pour mettre en place ce dispositif, le Parc s’est fait accompagner par le laboratoire Leeisa (Laboratoire écologie, évolution, interactions des systèmes amazoniens) du CNRS Guyane, fort de son expérience de suivis similaires sur la réserve des Nouragues. La chercheuse Élodie Courtois est la référente du projet.

Une première analyse des sept premières années de données de suivi était réalisée, fin 2022 (lire la p. 16 de notre rapport d’activités).