Publications et documents

Il a été le premier Atlas de la biodiversité communale (ABC) de Guyane. Le rapport de synthèse de l’ABC de Saül, résultat de quatre années de travail, est consultable ici. 

Pour un premier ABC de Guyane, les chiffres peuvent donner le tournis : plus de 3 400 espèces floristiques, 92 espèces d’amphibiens, un millier de taxons mycologiques identifiés, plus d’une soixantaine de gastéropodes et bivalves… Et pourtant, les près de 200 nouvelles espèces identifiées montrent que l’effort d’inventaire est encore loin d’être exhaustif…

Cette masse de travail naturaliste a fait l’objet d’un grand effort de partage avec le grand public et il est maintenant restitué au travers de ce rapport.

Rapport qui évoque aussi la vingtaine d’actions impulsées par les habitants, pour donner une suite à ce projet, valoriser les connaissances, conserver, animer…

Lancé en 2017 par la mairie et le Parc amazonien, il a vu le jour grâce au soutien financier de l’OFB et la mobilisation de nombreux partenaires et des habitants.

En complément du rapport de synthèse, retrouvez dans ce document les 13 annexes associées : de la liste des jeux de données mobilisés à la bibliographie en passant par les zooms cartographiques sur les habitats naturels ou les listes d’espèces des différents groupes naturalistes étudiés.

Le grand inselberg de la Mamilihpan est l’un des sites majeurs et parmi  les plus spectaculaires sur le plan paysager des nombreux dômes rocheux  émergeants de la forêt équatoriale parsemant le sud de la Guyane. Connu pour son patrimoine archéologique en étant l’unique site de peintures rupestres connu de la Guyane, rares étaient les connaissances naturalistes sur ce secteur. En 2018, le Parc amazonien et la direction des affaires  culturelles ont organisé une mission conjointe avec l’appui financier de la GMF. 

Ce cahier scientifique rassemble l’ensemble des expertises des habitats, naturalistes (flore, oiseaux, insectes, chauve-souris, reptiles) et archéologiques. 

Ces expertises ont révélé bien des trésors. Tout le monde est d’accord : le site est bel et bien riche dans tous les domaines !

Les rapports naturalistes de l’ABC de Saül.

L’Atlas de la biodiversité communale de Saül a été le premier en Guyane. Et le premier en forêt amazonienne !

De nombreuses expertises ont été réalisées. Habitants, enfants et visiteurs ont pu profiter de belles découvertes et rencontres. Si un gros effort de vulgarisation a été réalisé à de nombreuses occasions, ce nouveau tome des Cahiers scientifiques nous permet de transmettre la connaissance à l’état brut.

Bonne immersion dans la nature saülienne !

La commune de Saül, nichée au centre de la Guyane, abrite une diversité foisonnante : malgré des décennies d'inventaires, bien des espèces restent encore à découvrir.

Cet ouvrage rechement illustré vous présente plus de 300 espèces de la flore des sous-bois du coeur de la Guyane. A chaque page, explorez l'incroyable diversité biologique de ces espèces : période de floraison et de fructification, type biologique, dimension, statut d eprotection et répartition mondiale. 

Auteur & photographies : Sébastien Sant / PAG

Le guide illustré est disponible au prix de 15 euros dans les Maisons du Parc de Saül et Rémire-Montjoly, ainsi qu'à la librairie Cas'A Bulles, à Cayenne.

Inspirons-nous ! Comment l’éco-tourisme peut-il contribuer aux objectifs des aires protégées du Plateau des Guyane ? Comment favoriser l’implication des populations locales et le partage des avantages liés aux activités tourisiques ? Comment développer les capacités des acteurs locaux ? Comment faire face aux impacts des activités illégales sur le développement de l’éco-tourisme ? Quelles sont les bonnes pratiques à promouvoir ? Quelles sont les pistes de collaboration entre pays du plateau des Guyanes ?

Cet ouvrage, élaboré dans le cadre du projet de coopération régionale RENFORESAP, vise à mettre en perspective les politiques et projets mis en œuvre au Guyana, au Suriname et en Guyane.

Surprenants, extravagants, délicats, aérodynamiques ou colorés, les graines et les fruits présents sur les chemins témoignent de la diversité guyanaise mais aussi de l'ingéniosité de la nature.

Avec une dispersion par le vent, les animaux, l'eau ou encore sous forme explosive, tous les moyens sont bons pour coloniser un nouvel espace.

Collectionnés par certains comme objets décoratifs, employés dans l'artisanat pour confectionner des bijoux, certains de ces fruits / graines sont également utilisés par les communautés locales pour leurs vertus médicinales ou à des fins ornementales.

Cette plaquette vous permettra de découvrir certains de ces curieux fruits / graines et de mieux connaître leurs usages.

Alors ouvrez l'œil !

Les Essentiels de Guianensis sont téléchargeables gratuitement ici.
Ils existent également en support papier, imprimé sur papier de pierre, étanche et résistant, idéal pour le terrain ! Prix de vente : 2 euros, disponibles dans les Maisons du Parc de Saül et Rémire-Montjoly.

Connaissez-vous les Ika ? Les Indices kilométriques d’abondance. Un protocole, utilisé par le Parc amazonien de Guyane, pour réaliser des comptages de la grande faune en zone chassée. Un livret a été édité en 2022, avec la collaboration de Koté Forêt et de l’OFB. Il explicite les objectifs de ce suivi standardisé et vulgarise les résultats aujourd’hui obtenus en Guyane grâce à ce protocole. Il en illustre aussi les applications au travers des données issues des suivis réalisés sur le territoire du PAG. Quinze ans d’expérience sont valorisés au travers de ce document.

Cette année 2022 marque un événement phare des communautés Teko de l'Oyapock. Le premier échange culturel entre les amérindiens de l'Oyapock et ceux du Haut Maroni s'est déroulé le vendredi 5 août dernier. Les Teko de l'Ouest sont venus partager la danse "Tadzau" à Kayodé pour appeler l'abondance des Tadzau (cochon bois) pour l'année à venir. Un moment riche en émotions tant ces rencontres se sont arrêtées il y a de nombreuses années. Nous partageons avec vous un petit livret explicatif sur les symboliques de cette danse.

La danse Tadzau ou la danse du cochon bois est un rituel pour apeler à l'abondance de ce mammmifère, important dans le quotidien des popuations amérindiennes. La cérémonie débute à 17h (fin de journée) et continue toute la nuit jusqu'à 5h du matin (lever du jour), moment où les danseurs vont prendre un bain dans le fleuve. S'ils ont suffisamment bien chanté, et selon la légende, ils peuvent disparaître dans l'eau. Plus tard dans la matinée, vers 10h, la reprise des pas clôture le rituel avec la libération d'une jeune femme qui est prise au piège par des cochons bois. A travers cette tradition, la légende raconte comment les ancêtres Teko ont traversé l'océan pour arriver en Amazonie. 

Outre l'aspect historique, l'objectif principal est de promouvoir la danse traditionnelle, tisser des liens intergénérationnels et renouer des relations perdues et oubliés. Cette transmission intercommunautaire ravive l'identité Teko de Guyane, population qui empruntaient le célèbre "chemin des Emérillons" pour traverser la Guyane d'est en ouest.

Depuis près de 3 ans, des experts et des associations se sont succédés pour améliorer les connaissances sur la nature de Saül. Outre l’acquisition d’informations, nous avons eu à coeur de partager cette aventure avec les enfants, les habitants et les visiteurs de la commune : sorties découverte, expositions, conférences, activités scolaires, dépliants... Nous souhaitons désormais partager avec vous les informations qui ont été collectées.

Les champignons sont des êtres vivants qui cachent de nombreux mystères. Leurs caractéristiques, leurs interactions avec les autres espèces, leur développement mais également leurs rôles au sein des écosystèmes sont encore méconnus. Le nombre d’espèces identifiées en Guyane française a plus que doublé en 30 ans puisqu’on comptait 625 espèces en 1996 contre désormais 1376 espèces en 2020. Malgré cette avancée, la plupart des connaissances actuelles sont éparpillées dans la littérature scientifique. De plus, comme l’écrit Gilles Corriol (mycologue en mission à Saül en 2019), « on estime classiquement le nombre d’espèces de champignons environ 6 fois supérieur à celui des plantes… ». Cela laisse donc entrevoir la diversité que peut héberger la commune de Saül.
L’étude des organismes fongiques* est compliquée en milieu amazonien : individus peu détectables, échantillons fragiles et difficilement conservables, littérature éparse et limitée… Un sacré défi pour un ABC !