Afin que l’héritage des savoirs et savoir-faire ne disparaisse pas à mesure que les territoires et les modes de vie évoluent, le Parc et ses partenaires soutiennent les actions favorisant la transmission intergénérationelle, comme la mise en place d’ateliers, la transcription de chants, la réalisation d’archives vidéos, etc.
Favoriser la transmission intergénérationnelle
Le Parc amazonien de Guyane est habité depuis des millénaires par des populations aux cultures et aux modes de vie très divers. A ce titre, l’enjeu humain et culturel est primordial.
Parce qu’elle représente pour le genre humain un patrimoine commun tout aussi inestimable, la diversité culturelle sur les territoires concernés par le Parc national doit être préservée, valorisée et reconnue au même titre que la diversité biologique.
Cela nécessite dans un premier temps de mieux la connaître et ce, grâce à une coopération entre les détenteurs de savoirs locaux et les acteurs de la recherche scientifique. Comme cela a été par ailleurs souligné, celles-ci vivent actuellement une période de transition socio-culturelle très rapide. L’enjeu est de soutenir cette transition en favorisant :
- la revalorisation, aux yeux des habitants et spécifiquement des jeunes générations, de leurs connaissances, savoir-faire, pratiques culturelles et rituelles, modes de vie délégitimés par les divers contacts avec la culture dominante (à l’école, dans les médias, en ville...) ;
- la revitalisation de la transmission intra-communautaire de ces pratiques et valeurs ;
- leur valorisation à l’extérieur des communautés comme part du patrimoine culturel mondial.
Soutien aux initiatives culturelles
Le Parc amazonien de Guyane apporte un soutien financier, technique ou encore logistique à de nombreuses associations locales qui animent la vie culturelle du territoire ou qui contribuent à son rayonnement culturel.
L’intervention de l’établissement public du Parc amazonien de Guyane et de ses partenaires doit se focaliser sur un accompagnement administratif, technique, voire financier quand cela est nécessaire, des opérations menées par des acteurs individuels, associatifs ou institutionnels, ainsi que sur un suivi des réalisations dans le temps. Cette démarche partenariale doit permettre aux idées de devenir des réalisations concrètes dans un contexte où les équipements sont insuffisants et où les possibilités et les procédures existantes sont souvent méconnues et complexes.
En facilitant la communication entre le territoire et les acteurs publics de la culture, il oeuvre à une mutualisation des moyens, à une meilleure coordination des politiques publiques. Il encourage également l’inscription de ces initiatives dans des relations d’échanges et de partenariat avec les pays voisins, la France métropolitaine et l’international pour favoriser la coopération culturelle.