Retour notamment en vidéo (ci-dessous) sur cette rencontre.
Un week-end studieux et détendu, dont les objectifs étaient de faire connaissance ; comprendre le rôle et les missions du Parc mais aussi de voter le règlement intérieur du Comité de vie locale (CVL) et décider de sa gouvernance.
C’était le programme de la première plénière du CVL, les 23 et 24 septembre à Maripa-Soula. Elle rassemblait 23 des 46 membres des onze bassins de vie du Sud Guyane.
Un programme dense qui a permis d’éclaircir le rôle et les missions des membres qui représentent, au sein de ce comité, la deuxième instance de consultation du Parc amazonien.
Rejoindre ce comité est un moyen pour beaucoup d’habitants de s’impliquer davantage dans la vie de leur communauté et de faire entendre leur voix.
J’ai intégré le CVL parce que je veux être plus près des informations, en tant que personne active de ma communauté (…), pour apporter mon aide et mon savoir aux personnes concernées
témoigne Yesmina Sommier, habitante du village New Assissi, à Papaïchton.
Pour donner suite au bilan du précédent mandat effectué par les anciens membres et à l’étude menée par le CNRS en 2020-2021, ce troisième mandat de CVL a été ajusté avec notamment, la fusion des collèges « habitants » et « socioprofessionnels ».
Ces ajustements se poursuivent avec l’implication des membres : au terme de ces deux jours, un groupe de travail « gouvernance » est mis en place (composé d’un membre de chaque secteur), afin de travailler sur le mode de représentation qui sera mis en place, d’ici la prochaine réunion plénière, en avril 2024.
Favoriser l'inter-connaissance des membres
Parmi les autres nouveautés, un mandat plus long : six ans contre quatre pour le second mandat.
L’ambition étant de construire plus profondément grâce à une meilleure maîtrise des sujets qui pourront être discutés et réfléchis sur du plus long terme. Chacun a identifié un ou des sujets sur lesquels, ils souhaitent particulièrement s’investir. A l’image de Gérard Panapuy, habitant de Camopi :
Je veux défendre le sujet des déchets, qui est un vrai fléau en pays oyapockois
Enfin, des groupes locaux animés par des agents du territoire référents locaux se mettent en place afin de maintenir des échanges et une proximité privilégiée avec les membres. Ces rassemblements ont aussi l'objectif de favoriser l'inter-connaissance des membres pour favoriser la coopération au sein du comité (échanges d’expériences, partage de réseaux).
Beaucoup de belles choses à venir, on l’espère.