Afin de poursuivre la belle dynamique de coopération lancée sur le plateau des Guyanes, entre les acteurs des espaces protégés, le directeur adjoint, le chef du service patrimoines naturels et culturels et la cheffe du service développement durable du Parc amazonien, étaient au Guyana du 10 au 18 mai. Cette mission avait pour but d’échanger avec des partenaires surinamais et guyaniens, avec lesquels les liens sont bien établis, afin de balayer les sujets d’intérêt commun puis d’identifier dans les grandes lignes les contours d’un nouveau projet de coopération. Les partenaires en question sont :

• la Commission des aires protégées du Guyana, qui est l’organisme qui gère presque tous les espaces protégés du Guyana et qui était déjà partenaire du projet Renforesap ;
• l’aire protégée d’Iwokrama, une référence en matière de gestion participative, d’écotourisme et d’accueil du public ;
• et l’antenne Suriname de l’ONG Amazon Conservation Team, qui promeut une stratégie de conservation axée sur une approche communautaire (par exemple à travers le programme TerraStories), avec laquelle le Parc a signé une convention en 2018.

Cette rencontre a été l’occasion de présenter l’actualité de chaque organisme, en évoquant les projets sur lesquels nous travaillons plus particulièrement en ce moment.

« C’est en repartant des conclusions des synthèses thématiques du projet Renforesap que nous avons initié la discussion sur les suites à donner à ce projet », indique Arnaud Anselin, directeur adjoint du Parc amazonien. Il y a eu un consensus pour structurer une future collaboration selon les quatre thématiques traitées dans le cadre de Renforesap : patrimoines culturels ; orpaillage ; écotourisme ; sciences participatives (en élargissant le sujet à la Gestion des ressources naturelles et à l’Education à l'environnement et au développement durable). 
Une journée complète de brainstorming a permis d’esquisser le contenu du projet selon ces quatre axes. Arnaud Anselin poursuit :

Les actions restent à définir plus précisément. Mais il est déjà acté qu’elles devront avoir un contenu opérationnel, en visant à un renforcement de capacités des équipes des aires protégées, des communautés et autres acteurs locaux concernés. Si possible, nous essayerons dans un deuxième temps d’associer le Brésil à la conception de ce projet de coopération, dès que des contacts auront pu être établis avec un partenaire brésilien possible.