Depuis 2021, le Parc amazonien a renforcé son engagement écoresponsable en constituant une équipe d’agents volontaires pour animer la démarche. Parmi les objectifs fixés en 2022, la diminution de ses émissions carbone. Objectif tenu !
Il fallait rester sous la barre des 150 tonnes : mission réussie pour le Parc amazonien de Guyane qui n'a émis "que" 149 tonnes pour 34 déplacements transatlantiques et 583 déplacements locaux. Certes, les perturbations d'Air Guyane ont aidé. Mais ce résultat est aussi le fruit de bonnes pratiques mises en place :
- le recours renforcé à la visioconférence qui aura permis d'éviter – a minima – de faire deux fois le tour de la Terre (soit 80 000 km), notamment grâce au conseil scientifique qui se réunit dorénavant une seule fois en présentiel nous permettant d'économiser huit transatlantiques (soit 30 tonnes d'eCO2) mais aussi grâce à quelques groupes de travail interparcs, réalisés en visio.
- Le recours à des compétences locales, pour l'expertise naturaliste notamment (0 transatlantique en 2022).
- Le déplacement de formateurs pour former plusieurs personnes localement.
- Le déplacement d'un médecin du travail sur une délégation, pour éviter de nombreux vols locaux.
- Des déplacements locaux moins nombreux mais au cours desquels les agents s'efforcent de concentrer plusieurs missions/rencontres.
- Aussi, une grande partie des agents se déplace à pieds ou à vélo. Le Parc a notamment lancé un Forfait mobilités durables, proposant une indemnité financière (sous certaines conditions) à ceux qui se déplacent à vélo ou en covoiturage.
La cible 2023 est fixée à 140 tonnes. Beaucoup reste à inventer pour améliorer nos façons de travailler de manière moins carbonée.
Un stage pour suivre nos émissions liées aux transports
Le Parc amazonien accueille en ce moment une stagiaire chargée de suivre nos émissions liées aux transports aériens mais aussi en pirogue.
Elle s’est rendue mi-avril sur la délégation territoriale du Maroni pour rencontrer les différent.e.s agent.e.s chargés des déplacements et de la gestion du carburant. Puis elle a poursuivi son stage sur la délégation de l’Oyapock.
Ce stage consiste principalement à établir un suivi des émissions liées aux transports en réalisant un état des lieux de la consommation en carburant des délégations du Pag et un bilan de la consommation de carburant, en fonction des déplacements (type de moteur, distance, chargement). Et puis elle devra proposer :
- un modèle de suivi de la consommation de carburant par délégation, en fonction des types de déplacements (fluviaux et terrestres) ;
- des pistes de réduction de consommation de carburant sur nos déplacements, en délégation et au siège ;
- des indicateurs de suivi des émissions de l’établissement, selon la finalité du déplacement (transport de passager.e.s et/ou matériel, mission de terrain…) et les modes de transport utilisés par l’établissement (vol long-courrier, vol inter et intra régional, mission héliportée, transport en pirogue via prestation, transport en pirogue du parc national…).