Lutte contre l’orpaillage illégal
Afin d’éviter que le confinement lié au COVID-19 ne se traduise par une recrudescence de l’orpaillage illégal sur le territoire, le Parc amazonien a opté pour une poursuite de ses activités de police de l’environnement. Plus de 34 journées de mission ont ainsi été réalisées par les agents volontaires, aux côtés de la gendarmerie et des forces armées en Guyane, au cours des deux mois de confinement. Le Parc amazonien a en outre mis à disposition de la gendarmerie mobile et des FAG ses installations de Baboun Olo (Alawataimë Eni, près de Taluen), afin d’assurer une présence sur le Haut-Maroni.
Des missions de surveillance de la rivière Yaroupi (affluent de l’Oyapock) contre des faits de pêche illégale en provenance du Brésil ont également été réalisées.
Participation aux missions de surveillance fluviale
Afin de renforcer le contrôle de la frontière avec le Suriname pour lutter contre la propagation du COVID-19, des opérations de surveillance fluviale conduites par la Police aux frontières et la Douane, avec l’appui de la gendarmerie, ont eu lieu entre le bourg de Maripa-Soula et Albina 2.
La Parc amazonien a été réquisitionné par la préfecture pour apporter son concours logistique. Une pirogue et une voiture ont été mises à disposition, et plusieurs piroguiers mobilisés pendant toute la durée de l’opération. Cette surveillance de la frontière vise à empêcher les flux de personnes de part et d’autre du Lawa et ainsi réduire les risques de propagation du virus.
Participation au ravitaillement alimentaire sur le Haut-Maroni
Jeudi 30 avril dernier, le Parc amazonien a apporté son soutien au CCAS (Centre communal d’action sociale) de Maripa- Soula aux côtés d’autres partenaires (gendarmerie, FAG, PMI, mairie) pour distribuer des colis alimentaires aux familles modestes sur la commune. En tout, 47 colis ont pu être distribués sur le bourg ainsi que dans les écarts du Haut-Maroni.
Participation à la distribution de l’aide alimentaire aux familles sinistrées par les inondations à Camopi
À Camopi, des agents de la mairie, du Parc amazonien, du dispensaire, des associations DAAC, Kamopi wann, Wilau, du PIJ ainsi qu’une élue et deux habitants, se sont mobilisés pour distribuer l’aide alimentaire aux familles sinistrées par les inondations qui ont touché la commune début mai.
Au total, plus de 4 tonnes de marchandises (denrées alimentaires et produits d’hygiène) ont été acheminées par la CTG, avec le concours de l’armée et d’Air Guyane.
Des vêtements ont également été envoyés grâce à la collecte de dons organisée par le Secours Catholique.
Des suivis naturalistes maintenus
Si la période de confinement est venue chambouler la programmation scientifique du Parc amazonien, certaines actions de suivi naturaliste ont pu être maintenues.
Ainsi à l’exception d’un site, tous les suivis STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) ont pu être conduits. Bonne nouvelle, avec l’arrivée des premières pluies, un premier héron agami a été observé fin avril sur la mare d’Elahé. Le suivi de cette petite population a pu débuter.
Les suivis IKA (Indices Kilométriques d’Abondance), programmés plus tard dans l’année, ne devraient pas non plus être affectés par la crise du COVID-19.